Histoire

La Légende de la Pierre qui Tourne

Il existe plusieurs versions attenantes à l’histoire de la Pierre qui Tourne.

Cette mégalithe, située sur la place du village (nous vous laisserons le soin de la chercher…), est gravée d’une croix et porte des empreintes de mains et de genoux. Celles-ci tiendraient leur origine d’une des légendes de Sainte Radegonde :

« Lorsqu’elle s’enfuit d’Athies, Sainte Radegonde trouva aide et assistance auprès des habitants de Brie. Avant de quitter le village, elle s’agenouilla contre la pierre pour prier. Elle y traça une croix et promit, qu’en récompense, le feu du ciel ne tomberait jamais sur Brie. Quand elle se releva, l’empreinte de ses genoux était restée sur la base de la pierre et celle de ses mains sur le sommet. »

Et de mémoire d’homme, il n’y eut jamais à Brie d’incendie occasionné par la foudre.

D’autres versions font état d’une pierre qui faisait un tour sur elle-même tous les cents ans ou encore d’un pierre qui faisait plusieurs tours sur elle-même la nuit de Noël.

Le mystère reste entier, mais semble cher aux habitants de notre commune …

Antiquité

Brie étant situé sur la voie romaine de Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) à l’endroit où elle franchissait la Somme, il est plus que probable qu’il existât un pont à cet endroit. Des traces d’habitat gallo-romain ont été retrouvées sur le territoire communal.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, Pont-lès-Brie et Applaincourt étaient des dépendances de Brie. En 1303, par une charte, Gérin de Saint-Christ vendit un bois, situé près de Brie, au prieuré de Lihons-en-Santerre.

En 1344 un certain Jean de Brie fut maïeur de Péronne[3].

Époque moderne

En 1571, la seigneurie de Brie appartenait au duc de Chaulnes.

En 1636, le village de Brie fut incendié par un détachement des armées du roi d’Espagne commandées par Jean de Werth. Cependant, les habitants révoltés s’armèrent de fourches et de faux et se ruèrent sur les ennemis, les empêchant de passer la Somme et les contraignant à se replier sur Saint-Christ. Trente-quatre habitants de Brie périrent dans cette échauffourée.

Sur une carte de Guillaume Delisle, datant du XVIIIe siècle, figure un fort défendant l’entrée ouest du pont[3].

Brie dépendait de l’élection et du bailliage de Péronne, de la généralité d’Amiens et du diocèse de Noyon.

Époque contemporaine

À la Révolution française, les hameaux de Pont-lès-Brie et d’Applaincourt furent rattachés à la commune de Villers-Carbonnel.

En 1814-1815, les armées coalisées ravagèrent le pays.

En 1870-1871, la population de Brie subit les réquisitions de l’armée allemande, en argent et en nature. 24 jeunes gens de la commune participèrent aux combats, deux furent blessés.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village de Brie fut totalement détruit.

 

L’église Saint-Géry de Brie : reconstruite, entre les deux guerres par l’architecte Jacques Debat-Ponsan qui a participé grandement à la reconstruction de la commune. Fermée depuis peu au public, suite à une dégradation prononcée et dangereuse de son intérieur, le Conseil Municipal a décidé de se mettre à son chevet avec l’aide d’un architecte du patrimoine .

 

 

Le Cimetière Militaire

Situé en Brie et St Christ sur la D88, le Cimetière Militaire de Brie compte 409 sépultures.

Découvrez son histoire par l’intermédiaire de ce site  Cimetière Militaire de Brie